Dans le vieux monde, l’avenir, qui était jusqu’alors assujetti à l’intérêt de la dette, appelant une croissance indéfinie matériellement impossible, était le synonyme d’une angoisse existentielle infinie, justifiée, en l’absence de toute issue, par l’emballement du temps et l’impuissance face à la marchandisation et la destruction accélérée de toute forme de vie.

Ce monde est révolu. Des approches alternatives au problème de la production humaine sont dès aujourd’hui envisageables. Nécessaires, parce que dorénavant possibles, ces nouvelles approches balbutiantes ont pourtant déjà commencé à redessiner les lignes de force de l’avenir humain. Un nouveau paradigme de la valeur émerge, qui abolit l’intérêt et libère le temps social de l’insoutenable fardeau imaginaire de la dette.

C’est ce nouveau monde que nous proposons de construire ensemble. Cela prendra du temps, mais qu’importe, puisque dans ce monde, l’avenir nous appartient.